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Set « Toujours Glam en PMA » en réponse à la Reine

24 Juil

Attention, article so glam, so sérieux (me manque ton humour la Reine (et chose promise, chose due)), so conséquence possible de la PMA… (et des antibios qui déglinguent tout).

Alors voila voila, il se trouve que l’an passé, durant environ 8 mois, ça a été la galère totale dans le dedans de moi. Un truc que je n’avais jamais connu auparavant : les mycoses, puis un uréaplasma (antibio pour le traitement).

Cela a démarré au printemps 2013 pour se terminer au début d’année 2014.

Pourquoi ? A priori une histoire de déséquilibre hormonal puisqu’elles démarraient toujours lorsque mes stim’ étaient longues (> 15 jours) et que le taux d’oestradiaol diminuait pour ensuite remonter grâce à un dosage de puregon ajouté.

Au final, en dpo, je me retrouvai à chaque cycle stimulé avec une mycose. Et en stim’ simple ou en iac, avec une mycose, autant te dire que c’est la loose car tu douilles.

Du coup, j’ai consulté et changé 3 fois de gynéco pour enfin en trouver une qui s’est occupée de moi (enfin ! et même si à chaque fois qu’elle me voit elle me dit que tout est à refaire chez moi… sympa…).

Donc voila, au premier semestre 2013, c’était la misère. Puis la PMA a marché et je n’ai plus été embêtée durant ma première grossesse. Puis les 12 sa se sont mal passés, et j’ai eu un curetage. La chute d’hormones a suivi et les mycoses ont repris, mais c’était gérable. Puis j’ai eu mon truc à l’oreille qui m’a valu une hospi et 3 semaines d’antibios (sous perf et cachets), et à la suite de cela des mycoses tous les 15 jours durant plusieurs jours… pour se finir en uréaplasma traité à l’antibio en fin 2013.

Durant cette période du dernier semestre 2013, ma gynéco et moi nous nous sommes attelés vaillamment au problème. Alors, je vous passe les crèmes, ovules et conseils classiques, et vais vous parler de la mission « trouvez le gel intime qui convient », parce que là, il y a de quoi se marrer… j’ai tout testé ou presque, afin de trouver enfin le gel apaisant (utile lorsqu’on a repris la pma et que mycose présente en plein déclanchement ovitrelle) et le produit quotidien pour la toilette intime.

Voila voila, bonne lecture…

Concernant les produits intimes du quotidien, avant j’utilisais celui-ci, R.Cavaillès, et n’avait jamais eu de soucis.

cavailles

La première fois qui gygy m’a vu pour mes soucis, elle m’a fait changer pour un produit moins agressif selon elle, Saugela.

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Ca n’a pas fonctionné, re mycose à répétition, et elle m’a alors fait changer pour Saforelle.

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Là, ça n’a pas été du tout puisque démangeaisons pire qu’avec Saugella, donc zou, retour chez elle (ovule, crème, bla bla bla) et elle m’a remise sous Saugella, mais vert (celui qui est antispetique).

saugella

Mais, rebelotte, re mycoses qui reviennent, re retour chez elle, et changement pour gel Hydralin Gyn spécial irritations. Et enfin le ❤

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J’ai poursuivi avec Hydralin version Gyn spécial irritation et version Apaisa (lorsque pas d’irritations) durant tout le premier semestre 2014.

apaisa

Puis en dpo de l’iac 2 bis de juin, j’ai eu de nouveau des démangeaisons. C’était 3 jours avant la prise de sang magique. Elle m’a alors remise sous crème, ovule et Saforelle… et aie aie aie, brûlures avec Saforelle, alors de moi-même je me suis remise sous la version irritation d’Hydralin Gyn, et bonheur, plus rien !

Bref, ces démangeaisons étaient sans doute aussi liées à ce qui se tramait hormonalement en moi à ce moment là. Re bref, depuis, plus rien, nada (bon enfin, en même temps plus de rapports depuis un mois (vive distance puis décollement, à ce rythme si toute la grossesse se passe bien, le bocal aura été le dernier échange « sex » pour un an…), donc bon forcément si mycose il y a eu, elle a eu le temps d’être traitée par les ovules et crèmes, et le calme plat mécanique.

Voila donc pour ce qui est des produits intimes du quotidien.

Passons au gels apaisants. Comme tu l’imagines, avoir une mycose après un déclenchement ovitrelle, c’est la galère, tant pour une iac qu’un rapport (stim’ simple). Du coup, j’ai aussi eu droit à un mini arsenal de guerre et ai testé 3 crèmes et gels apaisants, dont 1 est un lubrifiant à l’origine et 1 sert aussi de lubrifiant apaisant (très utile en post-ovitrelle).

Ma gygy m’a d’abord conseillé celui-ci :

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Très bien, mais les promesses de gygy face à la sensation de froid et donc d’anesthésiant face aux mycoses, niet, bof, pas terrible. Pour l’hydratation face aux brûlures, très bien.

En crème apaisante, j’ai testé, celle-ci aussi. Niet de niet, ça me démangeait tout autant si ce n’est plus. Plusieurs fois j’ai dû nettoyer de suite la crème car cela me piquait trop.

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Et enfin !, elle m’a alors conseillé ce produit ci, c’était la veille d’une iac annulée et transformée en stim’ simple (donc rapport) en pleine mycose, autant te dire, les chtouilles… Et ça a été formidable ! enfin un gel vraiment apaisant et qui sert en même temps de lubrifiant apaisant, on a pu sauver la stim’ grâce à ce gel ! Et ce gel, je le prenais aussi avec moi pour les échos, jusqu’à ce que mon centre écho l’adopte de part lui-même !

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Aujourd’hui, tout comme Hydralin Gyn et Apaisa, ce gel antispetique naturel de Saugela fait parti des mes indispensables bobos démangeaisons-mycoses qui suivaient mes stim’ longues et hormonalement fluctuantes sous puregon.

Et enfin, pour la route, les lingettes intimes spécial écho endo, examens gynéco, dpo sous utro… top pratique et qui s’emportent partout ! wpid-2014-07-24-12.35.53.jpg

Voila, j’ai donc un arsenal de produit intime en stock, peu utilisés par la plupart car ne convenant pas, et car au final seuls 3 me conviennent. (Bon, je croise bien sur les doigts pour que ces épisodes à répétition ne se reproduisent plus jamais jamais). (Et bon, ça va, j’ai gagné un an gratos là ? non ? si ?).

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Et toi,  en plus des protèges slips et des out démangeaisons because trop de fluctuation hormonales et trop d’investigations, tu ajouterai quoi dans ton set toujours Glam en PMA ?

Parlons peu, parlons bien… mais surtout parlons beaucoup !

27 Mai

Bon courage si tu lis tout ! moi même je me fatigue toute seule !

  • PmaLand

Je suis à j+5 !

J+5 de la reprise vers cette IAC2bis#G2 !

Depuis 5 jours, j’avale quotidiennement mes deux cachetons de duphaston (sans lesquelles point de j1).

J’avance un peu plus chaque jour vers ce j1 (prévu dans 7 jours), le dernier j1 peut-être 😉 !

Les examens retour en iac ont été fait, on attend mes résultats uréaplasma vérif’out et ses résultats sans angoisse. On découvrira notamment les résultats du test Percoll (migration-survie) qui semble-t-il n’avait pas été fait en 2012 puisque la Madame du labo a dit « niet, il nous faut une entente préalable pour ce test », or nous n’en n’avions pas eu besoin en 2012… donc je suppose que nous n’avions pas fait ce test… mais ça me parait bizard… enfin bref… quant à cette entente préalable, gygy ne nous en avait pas donné et j’ai l’ai demandé en urgence à la PMA qui miraculeusement a répondu au tel.

  • DistanceLand

Auj’ j’étais à GrandeVille, et lui non loin, mais y’a eu une histoire bien flippante de tireur R*R qui s’est mise entre nous deux.

Du coup, point de déj’ express à deux, point de dej’ sur le pouce entre mon retour à FriteVille et son retour à « Tireur »Ville.

Tant pis. Ce n’est point grave face au what ???? de ce matin.

  • Taf’Land

Alors là, c’est le grand n’importe quoi dans ma tête.

  1. Je dois me positionner (ou pas) officiellement pour le fameux poste en interne (aka ma formation de base à laquelle il me manque, pour être honnête et afin d’être au top, un peu d’expérience terrain (même si j’en ai à mon actif et que ma collègue chouchou bien bien loin (qui a refusé le poste) me voudrait bien à ce job pour taffer avec elle)). Ça me tentait « à fond » il y a peu, et désormais (l’approche reprise pma aidant), ça me tente « pas mal ». Je suis passée de « Oh oui !!!! » à « Oui », ça craint. Et qui plus est, j’ai pas envie de dire oui et de lâcher l’affaire quelques mois plus tard pour cause de grossesse et/ou de sous-estimation de l’énergie à déployer pour ce poste clé (car c’est un poste clé) et incompatible avec notre contexte. Et en plus (pression pression) planter ce poste (cf les doutes évoqués), ce serait planter beaucoup trop de monde et ne plus jamais dormir sereinement par la suite avec tout ce bordal qui serait créé si je ne tenais pas bon la barre pour au moins une ou deux années (oui je sais, personne n’est irremplaçable, et c’est bien vrai).
  2. Comme on a joué carte sur table avec le boss (épisode ci), et qu’il avait déjà réfléchi à tout cela (et qu’il connait le contexte pma), il a lancé un autre proposition avec le mot magique : on peut aussi « faire évoluer ton poste actuel ». Là derrière, je ne sais pas ce qui se cache, mais ça sent bon la possibilité de négo sur certains points (et j’ai quelques idées, et lui aussi assurément). En tout cas, il y a au moins un sous-entendu : la possibilité de faire une mission loiiiiin de temps à autre (lesquelles missions font partie intégrantes, et plusieurs fois par an, du poste en interne auquel j’hésite tant à postuler).

Dans ces deux propositions, il y a donc la possibilité de déplacements loooiiinsss (Youpi !!!!). L’une me fait rejoindre mes compétences de base (et un vrai changement!), l’autre me renforce sur d’autres points (et de possibles petits changements). Je suis perdue…  Bref, c’est pas encore hyper clair dans ma tête. J’essaye de réfléchir vite et bien.

Et puis, dernier point (et pas des moindres car ce gros point nommé « Distance » entre dans mes réflexions étant donné l’impact « PMA-Boulot » qu’il va engendrer), pour être totalement honnête (finalement je dois bien l’aimer mon boss quand même), en discutant perspectives tafesques, pour être au clair, j’ai aussi annoncé mon futur et souhaité déménagement (en prenant des pincettes car rien n’est sûr dans la vie) : soit vivre à GrandeVille. Ce qui veut dire : vivre à GrandeVille et travailler à FriteVille. Je lui ai donc évoqué la suggestion d’appui à la prise en charge du transport par la boite pour le trajet : grosso modo c’est niet (bon, je m’y attendais). Et du coup, j’ai évoqué une demande de quelques jours de télétravail (ce qui réduira un peu nos coûts).Bref, il sait. Il a les clefs du contexte en main. Et moi, j’ai une LM à rédiger si je fonce sur cette opportunité number 1, auquel cas, j’ai des propositions d’évolution du contenu de mon poste actuel à réfléchir vite fait bien fait.

(Et ou MAIS dans toussa, l’idéal reste quand même que nous fassions la pma, vivions et travaillions dans une seule et même ville dans un avenir proche).

  • SquattageLand

Alors, là, ça bouge aussi !

Après avoir oscillé entre 3 villes (et donc 3 logements et donc avoir innové en bons plans) depuis septembre, voili voilou : stop ! Il ne reste plus que 2 villes !!!!!

Et la nouvelle est que « on » (enfin il… malheureusement pas pour moi totalement encore, snif) emménage à Grande Ville !

Jusqu’à présent, l’homme vivait chez un ami de la famille, non loin de son taf’ (enfin, non loin c’est vite dit). Là, au regard des bulldozers lancés pour 2015, et parce qu’être à GrandeVille version grande banlieu, c’est pas aussi cool que GrandeVille version inside…, et bien nous avons fait le choix de nous ruiner lancer dans la recherche de logement ! Et ça a payé (enfin dépensé plutôt) !!! Et on a eu un bol de malade : 5 envois de message, 1 réponse, 1 visite, 1 oui !!!!

Comme on connait peu de monde à GrandeVille, j’ai dit (par expérience) « projet coloc’ tant que je ne bouge pas mes fesses à Paname ! » Et là ! Méga chance !  Une colocation du même âge, aux mêmes centres d’intérêts, avec un immmmennnse appartement, un jardin partagé (!!!!), une Amap, et même des abeilles quelque part à 2 heures de grande ville (et donc du miel !) ! Et le clou du clou ! La coïncidence de folie ! Avec un coloc’ qui connait mon ancien coloc’ (et collègue de promo) d’il y a 5-6 années (une sombre histoire de bière artisanale) ! Le monde est petit !!!!!

Nous Il part donc s’installer là-bas, loin du taf’, mais dans GrandeVille ! Et moi, c’est décidé, je vais davantage squatter à GrandeVille ! Ainsi, les vacances d’été seront surement consacrées à profiter à fignoler notre chez nous où je vis à FriteVille (celui qu’on avait acheté pour y vivre, bosser et voir s’aggrandir notre famille… mais les aléas de la vie sont ainsi… c’est comme ça, on fait avec… tant que demain tient ses promesses…) pour pouvoir le mettre en location vite fait bien fait d’ici la fin de l’année.

On se projette devant, j’ai du mal à vivre au présent, et ça n’aide pas de n’avoir qu’une envie : atteindre 2015 et ses promesses (tafesque, grdevillesque, bébéesque ?!) !

  • GrandeVilleLand

Avec ce nouveau pied à terre, je vais donc pouvoir profiter davantage de GrandeVille !

Pour cela, j’ai d’ores et déjà repérer les cours de Kizomba pour nous deux (je l’ai convaincue au moins d’essayer !), le Volley pour lui juste en bas de la rue (le coup de bol phénoménal !), les lieux de zic sympas que j’aimerai tester, les offres d’annonces d’emplois qui n’affluent pas, les.. et les… et encore les… ! Et puis, il y aura les bons plans des colocs et autres quelques proches là-bas !

Et… Et j’ai aussi repéré cela !!!! (ou comment redonner un regard élargi à ce pays dont on n’entend parler que sous ses aspects les plus sombres, malheureusement si dramatiques).

Figure-toi que du 5 au 8 juin, c’est Nollywo*dweek !!!!!!! (le site du festival ici), soit la deuxième édition du festival du Nollywo*d (késako) !!!!! (et le késako en vidéo)

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Nollywo*d est le nom donné à l’industrie cinématographique du Niger*a. Nollywo*d c’est grosso modo une production de 1000 films par an en moyenne. Ce qui représente un peu moins de films que Bollywo*d mais plus que Hollywo*d. Nollywo*d est donc le deuxième producteur de films au monde.

Je t’ai déjà parlé un peu de tout cela ici. Notamment de musique :  Naija (que j’adore !)

Tiens, avant de parler des choses tristes, voici deux clips !

Un clip aux consonances rétro style !! (traduction « look Ben l’Oncle Soul »)

Et un clip tout récemment sorti !!!! (oui, tu peux dire que je passe mes soirées à écouter de la zic’)

Maintenant que tu as dansé ou bougé un peu ta tête ou ton corps ou détesté (si si tu as le droit), revenons-en aux choses sérieuses.

Parmi la prog’ de ce festival Nollywo*d, il y a 8 films sélectionnés. Un très bon article sur là-dessus.

Et, parmi ceux ci, une perle attendue : « Le film “Half of a Yellow Sun”, ou quand Hollywo*d rencontre Nollywo*d, est tiré du livre du même nom écrit par l’auteure nigériane Chimamanda Ngozi Adich*e et qui parle de la lutte pour lindépendance du Nigér*a dans les années 60. Un drame qui rassemble les vies de quatre personnes au cours de la guerre du Biafra (1967-1970). Il est réalisé par l’écrivain nigérian Biy* Bandele, et tourné avec entre autres le nigérian Chiwetel Ej*ofor (nominé aux oscars pour « 12 Years A Slave »), la zimbabwéenne Thand*e Newton, l’américaine Anika Non* Rose et la star nigériane Genevieve Nnaj* ».

Et, et puis… et puis, figures-toi que parmi les films sélectionnés, il y en a un qui parle d’un sujet comme un autre… Il y a celui-ci : « Mother of George« , et ce film parle de l’infertilité : « Adenike et Ayodele, un couple nigérian marié et vivant à Brooklyn a des difficultés à concevoir un enfant. Adenike est sous pression à cause de cette situation et finit par prendre une décision qui pourrait sauver ou détruire sa famille ». J’avais déjà vu « Une Folle Envie », j’en avais parlé dans ce post-ci, franchement, j’avais aimé même si tout n’était pas tip top. Alors, je me demande bien ce que ce film-ci promet, il semble plus lourd, plein, dense, et intense… rien que la musique et la tension dégagée bouleversent de suite et prennent aux tripes. Un drama à la Nollywo*d sur un sujet que nous connaissons bien. Je vous laisse voir la bande-annonce si vous souhaitez et un article du WashPost ici.

Voila… que dire… Même mes sorties me renvoient à l’infertilité. Mais surtout, je suis ravie ravie ravie de communiquer sur ces films.

Infertilité vécue à l’identique, dans un contexte autre que le mien, mais avec nos mêmes peines et souffrances liées à nos corps qui refusent de porter et donner la vie avec l’autre moitié qui nous uni.

  • Com’Land

En parlant de communiquer. Y’en a qui sont forts ! Mais vraiment ! Excellent ! Vraiment, là ils ont fait fort.

Comme tu le sais, c’est la Copa cette année !!!! (alors je suis obligée de mettre les !!!!! parce que je bosse avec le pays organisateur (et du coup on a un projet lié), j’ai mon pays en lice et celui de l’homme avec. Donc, que je le veuille ou pas, je vais en manger). Ni connaissant rien en foot (je ferai très très bien la fan HS de cette pub), hormis le fait que je doive supporter au moins deux des trois équipes évoquées. J’ai au moins pris le partie de relayer cette MDR de com’ !!!

(Anecdote du jour bonjour : la bouteille de coca a toujours fait office de référentiel dans ma tête lors des mes boulots, stages, etc… tout simplement parce qu’on le veuille ou non, elle est partout dans le Monde, et que du coup c’est bien pratique pour avoir un référentiel/comparateur de prix/de niveau de vie dans la tête… puisque son prix est grosso modo lié au fameux pouvoir d’achat).

Et, comme ils sont trop forts, si tu regardes sur la toile tu verras que le pub’ existe en francophone et anglophone, et avec des messages supportant telle ou telle équipe selon les pays ciblés (et il existe aussi une version neutre en anglais).

  • Bref. Sur ce, très belle journée ! très bonnes découvertes ! très fructueuses cogitations ! très beaux espoirs en attente, en devenir, en réponse imminente ou programmée ! très tout ce que vous souhaitez !

Le retour des IACs [et le « mal expliqué »]

28 Avr

Après la PMA rend con d’hier, après ce post colère et échec d’hier, ce matin, j’avais rendez-vous à la PMA. Étrange, vraiment étrange que de revenir dans ces couloirs, de revoir gygy, de reprendre Le Chemin (un article écrit depuis 1 an et demi trainaille dans mes brouillons sur ce Chemin, j’attendais Le Jour pour le sortir… mais je vais peut-être vous le sortir avant qu’on ne change peut-être de PMA, auquel cas il n’aurait plus de sens). Dans ma tête, ce n’était pas prévu, car nous pensions que ça remarcherai en stimulations. Et puis non. Et revenir avec un échec dans le bas-ventre, pas terrible terrible.

J’étais seule à ce rendez-vous, ma moitié étant partie la veille. En salle d’attente, un couple qui nous ressemble, un dossier de « premier rendez-vous » à la main. Elle mettant sa tête contre son épaule, lui penchant la sienne vers celle de son aimée. Nous deux ans plus tôt. Ils ont l’air si tristes, ne sachant dans quelle antre ils sont entrés. J’aimerai leur donner espoir, leur parler des soutiens possibles, de Bamp…, mais comment dire cela. Et puis gygy arrive, mettant fin à mes questionnements sur comment les aborder. J’avais la larme à l’oeil pour eux, face à leur tristesse, face à ce rappel de nous-deux deux ans plus tôt.

Le rendez-vous comme à son habitude a duré une petite heure. Peu et beaucoup de choses à la fois. Les mêmes mots évoqués un an plus tôt, juste avant que cela ne marche. En résumé, en voici les phrases clefs :

Elle : « Comment allez-vous ? En attente c’est cela ? »

Moi : « Ça va, mais c’est fini, je suis réglée depuis ce matin »

Elle : « Alalalala. Ça a du mal à revenir »

Moi : « Oui, ça fait un an »

On s’installe. Elle se replonge dans ses écrits, dans ses annotations, dans mes cycles. 8 cycles ovulatoires sous stimulation au puregon sur ces 2 dernières années, 3 depuis l’arrêt de grossesse, et 1 stoppé et anovulatoire pour cause de kyste.

Elle (regardant ses feuillets où les taux d’œstradiol côtoient les pics de LH et les tailles de follicules) : « Vos cycles sous puregon sont parfaits. Vous avez une bonne ovulation, un bel endomètre. La taille des follicules est bien, on déclenche autour de 18mm car généralement à cette taille-là votre LH commence à monter. Par ailleurs le spermo est bon, la cavité utérine aussi, et l’uréaplasma a été traité. La dose de puregon est adaptée à vos OPK puisque les ovulations sont belles, mais il ne suffit pas d’ovuler pour que cela fonctionne, après on ne sait pas ce qui se passe, et il ne faut pas oublier que seulement 25% de cycles sont féconds, néanmoins, on peut dire qu’avec tous ces beaux paramètres l’infertilité est aussi mal expliquée« .

Moi : « Vous voulez dire qu’il y a aussi peut-être une part inexpliquée ?« 

Elle : « Mal expliqué, oui. Sans traitement, avec vos OPK, vous n’ovulez pas ou peut-être rarement. Mais avec le traitement, on arrive à créer des cycles ovulatoires avec des bons paramètres. A partir de là, vous avez les mêmes chances que tout le monde. Malgré tout ça a du mal à revenir, et au-delà de l’ovulation on ne sait pas ce qui se produit, on explique mal pourquoi cela ne (re)fonctionne pas ».

Moi : « Quelle chance aurait-on en plus si on va en iac par exemple ? »

Elle : « Cela optimise les chances (ma gygy et les pourcentage sont fâchés). Finalement pour vous cela revient au même, et je sais aussi que pour vous les échos c’est difficile. De toute façon, dans le cas des infertilités mal expliqués pour des couples pour qui tout fonctionne, on propose d’abord les IAC. Vous en vous faisant ovuler, on pourrait penser que ça pourrait marcher en stimulation, en iac ou en fiv. A ce jour cela n’a pas remarché en stimulation, on peut repasser aux IAC si vous le souhaitez. Après je comprends bien que votre contexte de distance n’est pas simple, on va faire au mieux du possible. A vous de voir ce qui est faisable selon vos planning, la distance et de là où vous en êtes. Et votre conjoint, comment vit-il cela ? « 

Moi : « Eh bien, au bout de deux ans de PMA, il en a marre lui aussi. Ça devient lourd. »

Elle : « Je comprends, et puis vous sortez de l’épreuve difficile de l’an passé. Je comprends bien que ce n’est pas facile, mais il ne faut pas désespéré ».

Moi : « On ne désespère pas, on pensait juste que ça aurait remarché en stimulation comme l’iac annulée de l’an passé. Disons qu’on souhaiterai en finir, ça devient long. »

Elle : « Vous souhaitez aller en FIV directement? »

Moi : « Non, je ne pense pas. Si on devait aller en FIV, on préfèrerait d’abord faire des IAC je pense (de toute façon il n’y a pas 10 000 techniques hein… et cela qu’elle que soit l’infertilité du couple). On n’est pas prêt pour la Fiv. Mais si on pouvait alterner IAC et stimulations, ça irai je pense, notamment par rapport à la distance ».

Elle : « Vous enchainez les cycles et cela devient fatiguant. Je comprends. Si vous étiez tous les deux ici, je vous proposerai 3 IAC, et si ça ne marche pas on passera en FIV. Vous aviez fait 2 IAC l’an passé, c’est cela ? « 

Moi : « 1 seule en fait, car 2 avaient été annulées. Je pense qu’on est prêt à repartir en IAC. Niveau planning et distance, on s’adaptera. Et si ce n’est pas possible, on zappe en stimulation. Et on aimerai bien tenter au moins une IAC avant la fermeture du centre cet été ».

Elle est d’accord. Elle s’adapte totalement à notre situation. C’est chouette et étrange (impression de faire mon supermarché). On regarde le planning… et ses (trop) nombreux ponts. Mi-juin semble tenable, avec ou sans IAC.

Elle : « On peut refaire les examens au mois de mai : spermo, sérologies, prélèvement pour vérifier l’uréaplasma. Si les analyses du spermo sont prêtes pour le 12 juin, on peut partir sur une iac autour de cette date. Si les résultats ne sont pas prêts d’ici là, ce n’est pas grave, on annule l’iac et on la repasse en stim’. Et ça pourrait peut-être donner la possibilité de faire deux tentatives d’ici la fermeture du centre. »

Moi : « On fait comme cela » (et dans ma tête c’est le capharnaüm : mi-juin me parait bien loin tout d’un coup… et puis une IAC mi-juin, veut dire un probable résultat le redouté 1er juillet (jour de l’écho des 12 sa où nous avions vu le cœur de notre grand bébé arrêté depuis juste une petite semaine)).

Elle a ensuite préparé les ordonnances pour les examens, les monitos, et les ordonnances de puregon et ovitrelle pour 4 cycles sous IAC (4 au lieu de 3 car très certainement que l’un d’eux sera passé sous stim’).

Nous avons également parlé du drilling, pour elle cela reste inutile pour moi étant donné qu’on obtient une à maxi deux ovulations sous puregon.

Je lui ai également demandé si le puregon n’était pas trop fort dosé étant donné qu’auparavant (et notamment la fois où ça a marché) j’avais des ovulations tardives. Elle me dit que une ovulation à j8 n’altère pas la qualité.

Je lui ai demandé si le gonal pouvait donner de meilleures qualités ovocytaires. Elle a affirmé que non, sinon cela se saurait et on ne prescrirait plus de puregon. « Non, c’est la même chose. Vous commencez à me connaitre non ? Quand je ne dis pas, c’est que je ne sais pas. Pour le puregon et le gonal je peux vous assurer qu’il n’y a pas de différence. Mais si vous voulez je vous mets sous gonal. » Moi : « Ben non, si c’est pas la peine, y’a pas de soucis, je vous fait confiance ».

J’ai enfin évoqué notre possible déménagement pour 2015, fonction d’un futur emploi pour ma moitié. Ainsi que mon possible changement professionnel impliquant de nombreux déplacements. Elle : « On s’adaptera, et c’est très bien pour vous. Je ne vous dirai pas que cela aidera à marcher en ayant ce travail qui vous tient à cœur, mais accumuler et ajouter des frustrations à la PMA n’aide pas à vivre du mieux possible ce parcours. C’est très bien. On s’adaptera. Je vous le souhaite (et faut vraiment me le souhaiter car c’est loin, très loin, d’être gagné). Et si d’ici là vous êtes en FIV, je ne vous l’espère pas, on fera les traitements entre vos déplacements. » Moi [intérieurement] : « Si d’ici là on est en FIV, on ne sera plus avec vous (malheureusement), car nous vivrons à GrandeVille, et que je ne vais pas garder ma PMA à FriteVille, même si je continue à y travailler. Par contre promis promis, je viendrai vous monter notre merveille si elle se décide à venir un jour. »

Le rendez-vous s’est clôt pour une douce poignée de main et un « à bientôt ». En sortant le joli couple était toujours là, ils seront donc suivis par elle, je suis contente pour eux, c’est un bon choix.

En sortant de l’hosto j’ai tel au labo pour le spermo, et compte tenu de l’impossibilité distance-travail, ce ne sera pas avant fin mai. De fait, l’iac de mi-juin, à peine évoquée, et déjà mise à mal. Ça se jouera à quelques jours près ou pas, en fonction de la réception des résultats.

Enfin, à l’instant, je viens de calculer les possibilités pour deux tentatives d’ici le 20 juillet. Sur mon magnifique agenda excel trop plein de rouge sanglant, j’ai calé ma reprise de duphaston à fin mai. Ce qui rend possible une tentative (iac ou non) pour mi-juin, et une autre pour juste avant la mi-juillet (en espérant ne pas tomber dans le pont sinon c’est râpé).

On verra donc bien… On va faire de cette pause une pause en examens. Et en attendant on va digérer ce « on maitrise les OPK grâce au puregon, mais l’infertilité reste mal expliquée » que j’ai toujours redouté. 

Le kyste s’est fait la malle !

17 Fév

L’échographie de samedi (j2) matin a révélé que le kyste n’est plus ! La persuasion de vous toutes a été fructueuse, vous êtes hyper efficaces les filles ! Youpi !!!

Chérid’A (arrivé in extrémis à 23h30 passé pour la St Valentin ! reparti pour 15 jours 17h plus tard…) m’a accompagné et heureusement.

Malgré la bonne nouvelle, l’échographie de samedi matin a été difficile. Retourner dans la salle d’écho où nous avons perdu notre bébé reste toujours une épreuve pour moi. (Le centre d’écho où nous avions choisi d’officialiser la grossesse est le centre d’écho affilé à la PMA pour mes monitos).

Épreuve d’autant plus difficile que l’échographe (jamais vue auparavant) a pour je ne sais quelle raison (enfin si, ce n’est pas une échographe monitos pma) commencé par une écho sur le ventre.

Crispation totale. Mon ventre, ce put*in de ventre. Une sonde sur mon p*tin de ventre, et c’est la mémoire du corps qui parle. Mémoire de la dernière écho faite sur le ventre, celle du 1er juillet dernier, dans cette même salle, avec ce même écran géant devant mes yeux, allongée de la même façon, prête à voir une vie de 12 sa, et y voir la mort.

A la pose de la sonde sur mon ventre, mes larmes sont montées, mon regard s’est flouté. J’ai détourné la tête vers l’écran de contrôle pour ne pas voir l’écran géant 3D devant moi sur le mur.

Évidemment l’écho sur le ventre a duré 2 secondes car ne servant à rien. Passage en écho endo.

L’échographe était super gentille, c’est moi qui était tétanisée. Elle a été adorable, attentionnée. Au passage à l’écho endo, moi détournant toujours la tête vers l’écran de contrôle par réflexe de « survie » (réflexe de retenu des larmes), elle me dit que je peux regarder sur le grand écran pour mieux voir, je lui réponds sans réfléchir (je ne sais pas tourner ma langue 7 fois dans ma bouche, ma spontanéité étant ma plus fière des qualités, mais aussi mon plus grand défaut) que « je ne préfère pas car c’est sur ce même écran que nous avons vu notre bébé mort ».

Adorable, et toujours d’un sourire compatissant, empathique et apaisant, elle éteint l’écran.  Je n’y avais même pas pensé, j’aurai pu le demander pourtant. Je pourrai le demander par la suite.

Le suite de l’examen se déroule. L’endomètre est en mode j2 (2-3 mm). Les ovaires sont emplis de « micro-kystes » (opk). Le kyste fonctionnel sur l’ovaire gauche est absent!

Enfin voilà, c’est Youpi plus de kyste !

Le kyste s’est fait la malle ! Mais le dilemme est pourtant là… (la suite au prochain post) (non pas que je ne me réjouisse pas, rassures-toi! Disons que la réalité du contexte pmesque est bien plus complexe que cela).

Burn ! [+ Edit]

13 Fév

Ressenti à la lecture de vos com’ à toutes ! Révélation tripale grâce à zapppp et miss infertility ! Angoisse désarçonnée grâce à moi et Chérid’A !


Inutile de préciser que c’est le genre de son que j’adore, qui me met la patate, qui fait shaker mon « bounty », et dont je suis verte verte verte d’avoir raté le concert de ce soir (à croire que la date était gravée subliminalement dans ma mémoire), fire qui a lieu en ce moment même !!! (‘tain.. en ce moment même quoi ! mais pourquoi pourquoi y’avait plus de places bordal !!!)

Et puis va comprendre, mais en lisant vos com’, boum, j’ai pensé à ce feu qui brûle en moi (il fallait le rallumer un peu certainement, il était hésitant dans les voies à prendre). Oui oui oui, dans les paroles, et dans ce son ! (et quel son !),  j’arrive à trouver des liens avec le désir d’enfant et ma surchauffe du moment.

Burn dans la tête et le corps, mais burn de quoi au fait ?

Ma surchauffe cérébrale serait-elle le burn de mes plus profonds désirs ?

Et dans ce cas, serais-je en train de (nouveau de) brûler de désir de vie ?

Maybe I feel « Burn » ! Burn for Hope ! Burn for Life ! (F*el for Life, Beautiful Life) (pas de jalouses, chacune son style)

Désir brulant qui brûle et fait mal. Désir brûlant qui de par sa violence arme pour mener le parcours du combattant. Désir brûlant source de vie. J’ai nommé le désir d’enfant, de cet enfant qui se fait attendre.

Un Burn qui je le sens est en train de resurgir pour exploser de nouveau peut-être là maintenant, et en vrai là maintenant (merci les filles, vous êtes hyper efficaces !) (merci moi!) (merci mon homme!) (et merci ma « psy » bis!).

Reste à harmoniser tous les si… toutes les incertitudes… toutes les peurs… tous les espoirs de vie… et toutes les autres espérances du moment. En place Maestro !

« Cause we got the fire, fire, fire, yeah we got the fire fire fire

And we gonna let it burn« 

Edit : J1 a déboulé le 14 février. J1 signant le 30ème mois/ »cycle » d’attente. 3ème rouges de mes 30 ans. C’est officiel, je déteste désormais le chiffre 30.

L’énergie est toujours là, ne vous en faites pas. Énergie malgré tout plus faible que la veille, forcément je ne peux rester indifférente à ce constat. Et quel triste constat.

Demain, ma moitié (qui arrive ce soir tard et repart demain pour 15 longs jours…) m’accompagnera à l’écho du checkage de kyste. Levée aux aurores d’un couple sans enfant un samedi matin (qui parlait de grasse mat’?). Je me sens pas trop capable d’y aller seul, écho again dans les lieux de la FC. Lui n’est pas retourné dans ces mieux depuis, moi si. On verra bien demain…

En attendant keep Smile ! and Burn !