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Prise de santé

26 Mar

Prise de sang ce matin.

Prise de santé ce soir : HS, moral à zéro, tout comme le 0 écrit sur le bout de papier.

Même plus de larmes, tout a déjà été vidé ce week end.

Je le sentais : mon bas ventre faisant de plus en plus mal, les boutons trouvant leur chemin sur mon visage abimé et crispé de fatigue… les rouges débarqueront dans 2 à 4 jours… un cycle de près de 45 jours… pour rien.

Ma moitié est exténuée. 3 jours qu’il ne dort pas. Même pas une heure cette nuit.

J’ai mal de le voir si mal.

Il souffre de ce bébé, de son petit, qui ne vient pas.

Je me transcris qu’il souffre de mon infertilité. Il n’a rien demandé…

Mon corps fait souffrir mon couple.

Intolérable.

Saloperie de DNLP qui épuise et casse les couples si aimants.

Et pourtant je sais qu’à force de recommencer… c’est le seul chemin qui nous amènera vers toi…

Ti’bout… vient vite… on t’attend…

Dis pourquoi occulter ?

22 Mar

De « Disons pas obnubilée », je suis passée, en 2 jours, à « Dis pourquoi occulter ».

Oui, je suis rapide.. Je change d’avis comme de robe ou de bottes… Un grand classique.

En parlant de dpo… j’en suis à 11… je prise de sang mardi, à 15… Je ne testerai pas avant, marché conclu (à haute voix) avec Chérid’A. Chérid’A ayant gagné la négo(ciatinion) sans négo.

Alors quoi de neuf. Pourquoi me dis-je d’arrêter d’occulter ? Pourquoi se voiler la face ? Pourquoi l’espoir s’est fait la malle ?…

Avant cela, quelques résumés des mes énervements daily present, pour laisser place ensuite aux quelques énervements corporellement présents (qui explique d’ailleurs ma mauvaise capacité à gérer ces « désagréments » du boulot…).

  • Petits énervements tafesques

Un mail ce matin d’une collègue… qui commence par… « les exigences de la maternité » bla bla bla. Stop. Poubelle. Tu veux que je te cause de la souffrance de la non maternité ?

Des lapsus femme=mère par une collègue. Je te remets le contexte. Hier nous étions au pays de l’horloge, du chocolat et du parlé lentement (enfin ce sont les clichés, qui ne sont que clichés), dans la ville où siègent les plus hautes instances internationales qui ont comme objectif d’essayer que tout ce petit monde qui peuple notre planète vive mieux, en paix, dans le respect et avec un souci de pas trop tout détruire ce que nous a donné la Nature (DNLP je te flatte, alors stieuplé pense à moi et mes potesses pmettes !). Bref. Une rencontre où on blablate sur un projet d’alphabétisation des femmes. Des femmes, capit’ ! Et ma collègue qui, expliquant cette action, fourche à chaque fois sur le mot femme pour le remplacer par maman. Que ça m’énerve ! Et les femmes qui n’ont pas d’enfants, ce sont bien des femmes non ? elles ont droit d’accéder aux mêmes formations non (ce qui je te rassure est bien le but… projet ouvert aux femmes) ? et depuis  quand les femmes sont réduites au mot maman? elle est passée où la lutte féminine des dernières années (oui, dernière années… 50 ans c’est hier… rappelons nous en) ? Et du coup, j’ai pensé à toutes mes sœurs infertiles, j’avais le cœur serré pour toutes les couples infertiles de ce monde, notamment ceux qui n’ont pas la même chance que moi, celle d’avoir accès à une aide de la science et de la médecine pour nous donner (je l’espère tant !) ce qui nous tient au plus cher de nos cœurs, de notre âme et de nos entrailles… notre ti’bout… Nul va s’en dire que j’ai ensuite repris mais collègue, subtilement et efficacement, une fois la reunionite finie…

  • Petits points symptomatiques

L’utrogestan ça me gave. Ça me gave le ventre, impression d’avoir toujours le ventre plein. Ça me gave le bide, un bide de femme enceinte, ça te tente ? Vas y utrogénise toi ! Et ça me gave de mon dedans de moi car en le mettant (c’est trash, on est d’accord, mais au point où on en est…) tu froles le col de l’utérus, et ton cerveau te dit allez vas-y tâte le pour voir. Et bim dans ta face, ce col est ouvert.

Tu me diras oui, bon, et alors.

Et alors je me tape des douleurs de règles depuis avant-hier. Je sais pertinemment et utrogestanement que les dpo se comptent en triple 6 chez moi… et que la dernière fois j’avais ces même douleurs une bonne semaine avant.

Et puis, symptômes merdasse number 3 , mes seins ne me font pas si mal que ça.

Bref bref bref… Mon esprit n’y croit pas. Le bout du tunnel je ne vois pas…

Jvous ai plombé l’ambiance, jme suis plombé le moral… pas fute-fute la nana… I know… See u !

Disons Pas Obnubilée

20 Mar

« Téléphone papa, téléphone papa »… Je sursaute et serre les dents. C’est la sonnerie de téléphone de mon collègue.

Ça tombe, wordpress est ouvert, je m’apprêtais à écrire quelques mots ici, sur mon blog que j’ai déserté depuis l’intense conception amoureuse… Ça fait une bonne intro grinçante non ?…

Enfin voila. Pas écris depuis 1 semaine, ouaoh ! Que passa ?

Crois moi ou pas, l’attente depuis l’iac n’est jamais passée aussi vite et sereinement. Une claque en mode de toute façon, je ne peux plus rien y faire… Alors, les journées passent, je lis les bonnes et moins bonnes nouvelles de la blogo, et patiente.

Quand je disais que cette iac résonne étrangement en moi, c’est un fait. Depuis le début des essais, je n’ai jamais aussi peu investi les DPO… Vaste mystère…

Bon, j’y pense quand même. Faut pas rêver. J’y pense à l’heure utrogestan disons. Et puis, depuis aujourd’hui (c’est pour ça que j’écris…) je sens une petite pression à la poitrine qui monte qui monte…

La prise de sang est prévue pour mardi. J’ai peur.  Je n’ai pas envie de savoir au fond. Faire semblant que rien n’a été fait, c’est un peu la méthode Bounty du moment. Faire l’autruche comme on dit.

Et puis je suis pas aidée. Chérid’A est exactement dans la même vision de négation. Bref. C’est la première fois depuis des mois, et alors qu’on vient de mettre un maximum de chances de notre côté, qu’on en parle aussi peu. La méthode protection est activée, c’est assez incroyable venant de ma part.

On s’est dit tous deux que si cette fois ci on n’y croit pas vraiment (trop de facteurs extérieurs à la PMA, troublants et angoissants, durant cette stim’), on sait déjà que la peut-être deuxième sera sur-investie à l’inverse de celle-ci. Oui, faut pas chercher de logique, c’est comme ça.

Bon sinon, j’ai retrouvé les joies de l’utrogestan.

Au programme : intense fatigue (ça me crève ce medoc’ c’est impressionnant), seins qui tirent, constipation, et serviette hygiénique h24, irritations…

Les joies de l’utrogestan comme on dit…

Bon, ben je retourne me planquer derrière mon taf’ qui ces temps-ci ne me fait plus envie… et qui est à l’image de cette attente… prospecter, se renseigner, tenter, attendre les résultats, se manger des échecs, et un jour gagner.

Se tourner les pouces

14 Mar

Voilà l’état d’esprit à DPO 2. Je me tourne les pouces. Attente.

Attente de quoi d’ailleurs ? Mystère.

Note la positivité…

En vrac…

  • Le lot des grossesses annoncées poursuit son cours…

1 diner hier soir avec une « 3 mois ». Tout s’est bien passé, nous n’avons même pas parlé de son état, juste un mot glissé pour me l’annoncer (je le savais déjà par son conjoint), elle ne sait pas pour nous. Dans sa culture, on ne parle pas ouvertement de sa grossesse, cela reste de l’ordre de l’intimité. Ça fait rêver les pmettes que nous sommes non ? En tout cas moi, j’en rêve de ce non accaparement de ma future grossesse (testons la positive attitude !).

Bref. Du coup, elle reste elle-même… Si je devais expliquer, je dirais que dans cette culture, on gère souvent différemment les grossesses tout autant désirées (qu’on ne s’y trompe pas)… et mes sœurs et les siennes n’en font pas « tout un plat »… et ça tombe à point pour moi… Et puis, cette même culture partage si fort les souffrances de l’infertilité… c’est peut être prétentieux, mais je sais que je n’aurai jamais de mots déplacés, de phrases gênées de sa part…  je sais qu’avec elle, grâce à cela, j’aurai du soutien, sa tristesse pour nous, sans aucune pitié, et ses mots justes.

Dans la soirée toujours, une annonce d’une grossesse d’une pote. Grossesse qu’elle me précise imprévue alors que je viens de lui faire part de mes difficultés. Je voudrais alors juste être dans ma bulle, dans ma grotte, sous ma couette.

Voilà pour la soirée j+2… J’ai soigneusement trempée mes lèvres, juste mes lèvres dans la bière… Cette fois-ci, je prends mes précautions… On ne sait jamais…

  • Mon vécue de l’iac, que dire. Un mot. Étrange.

Je suis un peu con con, moi qui pensait qu’une IAC c’était comme une stim’. Que je le vivrais de la même façon. Tu parles. Je ne l’investis émotionnellement pas du tout de la même façon. C’est vraiment étrange. Difficile à décrire et écrire.

Tout s’est fait en milieu hospitalier. Comme si, cette fois ci, on y est enfin. On y est car désormais dans ma tête c’est bien à l’hôpital qu’on fait les bébés. Note le deuil couette à son paroxysme…

Sérieusement, tu me poserais la question comment on fait les mômes que je te répondrai non pas en faisant l’amour et des acrobaties, mais avec un on met les warriors du papa dans le couffin de la maman qui est en train de pondre une beauté. Ou alors, on met le petit bout directement sur le matelas. Et on attend.

Donc voilà. Il y a deux jours, on a bravé l’obstacle intempéries, pour faire un bébé.  Pourtant, de mémoire, j’y ai cru aux stim’ simples. Mais là ce n’est pas pareil. C’est un saut dans un nouveau monde qui s’est produit. Celui des IAC, du tout médicalisé. Celui du monde où on fait les bébés « aseptisés » (ne vous méprenez pas, ne le prenez pas au sens littéral, c’est une image, pas une réalité). Alors je me dis, remarque c’est pas mal finalement, les warriors sont tout propres, l’anti chambre du couffin est toute propre, on ouvre la porte d’entrée, et on dépose le tout pour un miracle à espérer.

Bref. Je trouve que tout cela résonne super étrangement au fond de moi. C’est très bizarre ce que je ressens. C’est à la fois comme si on venait d’essayer de faire ti’bout, et en même temps pas du tout (du style c’était juste un examen gynéco). Je devrais d’ailleurs laisser tomber l’auto analyse, ce serait bien plus simple.

Au fond, plus que l’acte, c’est le chemin pour y arriver qui me fait percuter que oui, on vient de faire un Indescriptible acte d’Amour Créatif.

  • Question, the question…

Voilà, voilà, je suis à l’ouest complet. Sonnée par ces derniers jours.  Crevée. Et crevée par l’utrogestan (j’avais oublié cet effet secondaire).

Et surtout, je suis interrogatrice au possible.

Une question me hante… Y a-t-il eu fécondation ?

Ben oui, c’est dingue. Ce n’est pas l’accroche qui me préoccupe (enfin tu vas me dire c’est normal, j’y suis pas encore, t’as raison), mais le démarrage de tout.., celui de la vie.

Cela me vient de deux mots de gygy en novembre dernier, que j’ai mal interprété. Ces deux mêmes mots que Chérid’A trouve lui plein d’espoir et de raison d’y croire !

Une première phrase sur le « je ne m’en fait pas pour vous… ça peut-être long… mais vous êtes un cas simple… ». Chérid’A archi rassuré, moi douteuse, voire tétanisée, avec un « pourquoi on est en iac alors si on est un cas simple ?… ». Bref. Je n’osais pas vous le confier jusqu’ici. Vous avez le droit de m’houspiller et me dire… « zen, respire, ai confiance » car c’est gygy qui l’a dit.

Et la seconde phrase au sens d’un avec votre huhner pas terrible, un ti’bout sous stim’ est possible, mais je propose de vous faire passer en IAC pour un plus de chance, « pour optimiser » les paramètres… Puis elle avait glissé un « dans les cas d’infertilité inexpliqué, on commence par les IAC ». Ben voilà. Patatra. Il n’en fallait pas moins pour que mon cerveau déconfituré capte un « vous êtes OPK, vous ovulez sous traitement, vous avez un huhner potable, les zozos sont normaux, vous avez un endomètre fin, mais potable, … mais pour le moment ça ne marche pas… donc en plus des OPK, vous avez peut-être un autre problème…».  Oui, I know, je suis très forte pour détourner les phrases de leur sens initial… (J’en ai conscience, c’est un bon point non ?)

Je sais, je sais. C’est stupide. Je devrais me dire chouette ! Car du coup on met vraiment toutes les chances de notre côté en ayant recours à cette iac… Mais au fond, je me dis intérieurement… et si on découvrait un nouveau problème… Inutile de se questionner. C’est vrai. Chut ma mauvaise conscience, mes mauvaises pensées. Chut.

Et ben voilà, c’est de là que vient ma crainte primaire… « est-ce qu’on sait se féconder… ? »

Alors je regarde à la fenêtre, je vois les doux flocons de neige tombés, et pense à ce peut-être petit flocon en moi (merci Masta pour cette jolie image). Je suis alors dans ma bulle. Calme et sereine. De toute façon, je ne peux rien y faire. Je t’espère.

La Chance

12 Mar

Je voulais vous raconter les dernières péripéties de cette première IAC. Une annulation dont nous et gygy avons eu peur, une frayeur enneigée… mais non. On a de la chance, une grande chance, d’avoir pu la réaliser. Alors merci à notre bonne étoile en qui je garde confiance !

Je voulais surtout dire, avant de raconter ces derniers jours, que vu l’état de la méteo, j’ai beaucoup pensé à toutes les pmettes, à toutes les en attente de soulagement (à toi particulièrement ti’Panda), à tous ces couples qui n’ont pas eu notre chance aujourd’hui. Je vous embrasse chacune…

Je remercie ma gygy PMA (Irouwen, à la rencontre Kaymet, tu m’as glissé à l’oreille que j’avais de la chance « qu’elle nous rappelle »… qu’elle soit humaine et compétente en quelque sorte… je te le reconfirme) qui s’est battue lundi pour ne pas faire annuler une seconde fois à la chaine cette intense conception amoureuse, je remercie chacune d’entre vous pour vos petits mots de soutien, je remercie notre choix d’habiter inside une grande ville et à proximité de notre labo et de notre centre PMA…

Alors voilà, venons-en au faits… voilà comment se sont passés ces derniers jours.

Samedi. Après un 6ème monito, la PMA me tel… Puregonnez vous ce soir, Ovitrellisez vous dimanche soir ! Soyez dans les starters foufounes à l’air mardi matin ! Youpi ! Youpipi !

Dimanche. Une belle journée, de la ballade, et du Bounty Caramel au 16h…

A la pause gourmande, j’ai pris ma crêpe aux saveurs préférées (chocolat, noix de coco, glace vanille, chantilly), lui aussi… Il s’avère que la mienne se nomme Bounty et que la sienne soit au Caramel…Mmmhhh… Vous salivez là, non ?!

Bounty au premier plan, Caramel beurre salée au second... Miami... !

Bounty au premier plan, Caramel beurre salée au second… Miami… !

Dimanche soir, en préparant le dossier IAC, la cata ! Incroyable ! Re la cata ! Nous nous sommes aperçus que le spermo date de 6 mois et presque 3 semaines… Or pour une première IAC, le spermo doit dater de moins de 6 mois… Tu me diras, dans la vie normale, c’est pas grave. Mais dans l’administration PMA, c’est autre chose. Nous y avons même gouté le mois passé… Frayeur… Non, non, non, pas une encore fois une annulation. Non !

Ni une ni deux, nous écrivons un mail au centre, pour notre gygy. Nous réexpliquons la situation, une iac annulée le mois passé pour cause de sérologie, une stim’ longue, une demande d’iac depuis fin novembre…

Le mail part. On déclenche à 21h30 à l’ovitrelle, et nous nous couchons.

Lundi matin, Chérid’A téléphone au labo et insiste pour qu’on ne nous annule pas une nouvelle fois cette tentative de Conception Intensément dépendante des Autres… Il a du réexpliquer qu’on attend cette IAC depuis un bail, que la dernière tentative a été annulée à ce même labo, et que bordal de bordal y’a pas moyen de faire annuler la bis pour cause de branlette manquante de presque 3 semaines! Non mais oh ?! Ca va pas bien ?! Bref. Le stress… Ça me fait penser à l’expression de ce bel article d’un moitié… Oh que oui, la Pma joue avec nos émotions, si ce n’est trop dire nos nerfs…

En fin d’après-midi, coup de fil de GygyPMA. Elle a eu sa collègue du labo, avec qui elle travaille depuis longtemps. Elle m’explique qu’elle a plaidé en notre faveur en lui disant « tu ne peux pas leur faire ça… ils attendent depuis… c’est la conséquence de l’annulation de la dernière fois… ». Ouf ! Gygy a sauvé cette IAC ! Juste besoin d’une spermoculture en plus ! Ouf ! Demain nous y serons ! Elle m’explique que c’est bien parce que notre cas a été particulier le mois passé, que sinon cela aurait été niet et annulé… Donc ouf !

Lundi soir, nous sommes soulagés de voir enfin cette IAC arrivée ! Lundi soir, la neige commence à tomber… Rien de méchant pour l’instant. Nous passons une belle soirée.

Ce matin, mardi. Lever tôt pour le labo. Ouverture des volets. Catastrophe !

C’est quoi cette neige ?! Jamais vu ça dans ma ville… Oh punaise… Plus de bus, plus de métro, plus de voiture, plus de train. Rien. Tout est coupé. Seule une tranche du métro fonctionne, celle qui rejoint notre chez nous au labo. 3 stations ! Ouf !

Crainte que le personnel n’ait pu arriver… Nous arrivons au labo. Tout va bien. Effectif réduit, mais c’est ok !

Pas possible de manquer le labo du recueil… Sérieux vous avez vu ça !

Pas possible de manquer le labo du recueil… Sérieux vous avez vu ça !

Nous revenons chercher le thermos miracle 2 heures plus tard. Reprenons le métro dans l’autre sens pour aller au centre PMA. Allons jusqu’au terminus momentané. Et terminons le chemin à pied. 40 minutes sous la neige, en route pour l’intense conception amoureuse.

Nous arrivons au centre PMA. Re ouf ! GygyPMA est bien là ! Elle aussi n’habite pas loin ! Elle nous réexplique ce cycle laborieux (la longue stim’), qu’elle a eu peur de l’annulation à cause du spermo de plus de 6 mois, qu’elle a insisté auprès de sa collègue pour qu’elle ferme les yeux là-dessus, et qu’elle a pensé à nous ce matin en se disant pourvu qu’ils y arrivent… (Chérid’A l’adore, et moi je la kiffe… La Fille t’as raison, y’a pleins de gygy zarbis… et quelle chance ! la nôtre, pour le moment, que du bonheur !) et s’est rappelée que nous n’habitions pas loin. Ouf !

Tout va bien !

L’intense conception amoureuse a eu lieu !

Tout s’est bien passé !

Nous repartons ensuite chez nous, re 40 minutes à pattes cette fois ci mouillées (bottes percées…) dans la neige.

Quelle journée !

Quelle belle histoire à raconter si… !!

Quelle chance nous avons eu ! Merci !

Et encore et encore des pensées courageuses pour toutes celles et ceux trahis par les intempéries de la journée.

Je vous laisse sur ces photos de l’expédition enneigée pour l’atteinte de cette intense conception amoureuse…

Vu de chez me ce matin

Vu de chez me ce matin

La matinée commence bien...

La matinée commence bien…

Jamais vu ça ici... Pourvu que l'iac ait lieu...

Jamais vu ça ici… Pourvu que l’iac ait lieu…

Et c'est à pied que nous irons au bout de cette intense conception amoureuse !...

Et c’est à pied que nous irons au bout de cette intense conception amoureuse !…